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  • Photo du rédacteurPDA Marseille

SA MUSE …. femme, épouse, égérie, icône, diva !

On a vu la nouvelle expo du Musée Regard de Provence, on vous en donne les clés!

En écho à l’ouverture de MP2018, Quel Amour!, le Musée Regard de Provence dévoile jusqu’au 26 août 2018, une nouvelle expo sur l’inspiration créatrice…Mais pas n’importe quelle inspiration créatrice, celle que l’on doit aux muses et donc quelque part aux femmes !

Le parcours s’attache en présentant les oeuvres d’artistes du début du XXème à nos jours à mettre en lumière les relations “plurielles” qui peuvent unir un artiste à sa Muse

  1. La muse comme fantasme, qui n’aurait pas franchi la frontière de l’amante. En restant fantasme, la Muse permettrait d’attiser le désir de l’artiste pour l’amener dans un état propice à la création.

  2. A l’inverse, la muse amante, le désir ayant été consommé, il permettrait la transformation du regard du peintre pour aboutir à la création d’une oeuvre suscitant un sentiment fort.

  3. la muse comme simple complice. A partir de l’observation complice, l’artiste serait en mesure de rendre compte de l’intime : un geste, un regard …

La cinquantaine d’oeuvres proposée est donc une interrogation sur la place du désir dans l’art. Peut-il y avoir un art sans désir ? En s’attachant à ne pas mettre de genre sur la Muse contemporaine (celle-ci pouvant aussi bien être homme ou femme), l’exposition interroge La Muse en tant qu’objet de désir : est-elle inspiratrice pour l’artiste ? ou est-elle le sujet de son propre désir de création ?

Dans cette réflexion, on ne manquera pas de s’arrêter devant les oeuvres empruntes de mysticisme de Sabine Pigalle qui revisite habillement l’Histoire de l’art. Mais aussi devant l’oeuvre puissante de Djamel Tatah. Devant les barbies d’Olivier Rebufa ou encore devant la photographie quelque peu gênante de Michèle Sylvander.


Sa muse – Sabine Pigalle, Olivier Rebufa, Michèle Sylvander, Djamel Tatah

Avec l’affiche de Guerillas Girls l’exposition va plus loin que l’interrogation sur la Muse, cantonnée à servir de source d’inspiration, elle pose explicitement la question de la femme elle-même inspirée et qui se réapproprie une identité créatrice. En ayant choisi de s’affubler de masques de Gorilles,les Guerillas Girls mettent en exergue la force qu’on leur déni parce qu’elles sont des femmes. Le collectif américain questionne ainsi sur la place des femmes dans le monde de l’art.


Guerillas Girls

Pour découvrir l’exposition en visite guidée, idéale pour en apprécier chaque aspect, nuance et objet, Pont des arts met à votre disposition une équipe de guides conférenciers professionnels multilingues. N’hésitez pas à nous contacter !

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